Les produits laitiers : nos faux amis

Contrairement à ce que l’on peut entendre, les produits laitiers (comme les faux amis) peuvent être toxiques pour la vie.

En effet, vers l’âge de 4 ans, nous perdons, en totalité ou presque, la lactase. Il s’agit de l’enzyme qui nous permet de digérer le lactose (le sucre du lait). Cette disparition se fait au bénéfice de l’enzyme de la digestion des protéines animales.

Notre système digestif n’arrivant pas à dégrader correctement le lactose, il apparait alors des problèmes digestifs et autres dysfonctionnements.

Intolérance aux produits laitiers, la faute au lactose ?

Pas seulement car, en plus du lactose, les produits laitiers contiennent de la caséine. Il s’agit de la protéine du lait qui augmente la perméabilité de la muqueuse intestinale engendrant ainsi le passage des toxines dans l’organisme.

Le lait d’aujourd’hui, qui n’a plus rien à voir avec le lait cru du pis de la vache de nos grands ou arrière-grands-parents. le lait moderne est un produit mort et dénaturé. 

Les espèces de vaches ont été sélectionnées à l’extrême pour aboutir à des animaux génétiquement modifiés. Le but est d’accroitre leur production de lait (environ 40 à 50 litres par jour, contre 4 litres à l’origine). Cette ultra-productivité qui a recours aux pesticides, aux antibiotiques, aux OGM…appauvrit (c’est le moins que l’on puisse dire) la qualité nutritionnelle. 

Sachant que le lait de la vache est fait pour nourrir son veau, il parait invraisemblable de le donner à un humain qui n’a pas le même poids que cet animal et qui va ingérer une quantité inadaptée de protéines, de sucres, de graisses, d’hormones de croissance…

Aucune espèce animale sauvage ne consomme de lait à l’état adulte et aucune ne boit le lait d’une autre espèce.

A méditer

Et le calcium…

Quid du calcium mis en avant par les industriels et le PNNS [Programme National Nutrition Santé) et leurs préconisations des « 3 produits laitiers par jour » ?

  • Il y a une différence entre le calcium animal qui est peu assimilé par l’organisme, aux environs de 35% et le calcium végétal qui lui, est assimilé à hauteur de 75% et est riche aussi en potassium.
  • De plus, les produits laitiers sont acidifiants contrairement aux légumes qui sont eux, basifiants, ils vont ainsi préserver les minéraux des os et des muscles donc fortifier notre squelette.

À titre d’exemples, les Scandinaves qui sont les plus grands buveurs de lait au monde ont les taux les plus élevés d’ostéoporose (donc de fractures) et de diabète (à cause, entre autres, du lactose) et les français sont les plus grands consommateurs d’Europe…

Une surconsommation de produits laitiers crée une inflammation et il peut en découler les pathologies suivantes :

– Mucosités et maladies ORL,
– Déminéralisation, fragilité osseuse, ostéoporose, 
– Douleurs articulaires,
Allergies, Asthme,
– Pathologies infectieuses chroniques et maladies auto-immunes,
– Perméabilité intestinale, intestin irritable,
– Problèmes cutanés tels que l’eczéma,
Migraines, troubles de la concentration,
Diabète,
– Maladies cardio-vasculaires (en favorisant la précipitation du cholestérol sur les artères)
– Maladies neurodégénératives comme les maladies de Parkinson, d’Alzheimer.
Cancers hormono-dépendants…

Consommer ou non du lait

Sauf si pathologie inflammatoire, vous pouvez en consommez de manière modérée et en privilégiant plutôt les laitages de « petits » animaux comme la chèvre et la brebis.

Choisissez-les de préférence au lait cru pour bénéficier de la lacto-fermentation (bonnes bactéries) et de la présence de l’enzyme digestive.

En effet,  le traitement UHT, qui consiste à chauffer le lait à 150 °C pendant 3 secondes, détruit les enzymes ainsi que la plupart des vitamines.

Et le fromage ?

Vous éviterez les fermentations avec les pâtes cuites car elles ont moins de lactose.

Mais il existe de nombreuses sources de calcium : persil, légumes à feuilles vertes (épinards, cresson, crucifères, algues, rutabaga, brocolis…), oléagineux (amandes, noix, pistaches), herbes aromatiques (aneth, origan, menthe, thym, sauge, basilic), oignon, graines de sésame, de chia, olives vertes, oranges, figues, abricots secs, prunes, légumineuses (pois chiches, haricots blancs, rouges, lentilles), acérola, argousier, églantier et jaune d’œuf, crevettes, sardines.

À noter : Associer ces aliments à un apport suffisant en vitamine D car elle favorise l'assimilation du calcium.
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